Stéphane Péron
Placer l'humain au cœur de la politique
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La fonction publique territoriale, Stéphane Péron la connaît bien. En tant que directeur du service sécurité santé à Brest métropole, il a pour mission de veiller au bien-être des quelque 4 000 agents de la ville. Non encarté, ce Plougastel de 49 ans a, cette année, franchi un nouveau cap en s’engageant pour la première fois en politique. Après une longue expérience associative, en tant que délégué de parents d’élèves et projectionniste au cinéma L'image, il forme désormais un binôme solide avec la présidente du conseil départemental, Nathalie Sarrabezolles.
Ensemble dans l’intérêt du Finistère
Un conseil départemental dont, il le sait, la notion reste encore floue pour la population. Pourtant, cette collectivité territoriale touche à la vie quotidienne de tous les Finistériens : en finançant les allocations personnes âgées (APA) et les maisons de retraite mais également la restauration collective, les transports scolaires ou la maison départementale des personnes handicapées. Sans oublier des cofinancements de projets locaux, comme celui la Maison des jeunes de Guipavas (à hauteur de 10% du montant des travaux) . Un axe solidarité que les citoyens ne mesurent pas forcement et dont pourtant tous profitent. Élu depuis six mois, le conseiller départemental sait que son mandat sera complexe, restrictions budgétaires obligent, mais motivant : « nous avons l’obligation d’être innovants. Nous aurons peut-être des décisions difficiles à prendre mais nous devons, avant tout, être animés par l’intérêt du Finistère ».
Permanence mensuelle
Avec ce mandat, Stéphane Péron souhaite renouer le dialogue entre les citoyens et leurs élus. « Plus nous serons proches des gens, plus nous pourrons travailler sur la réalité de leurs besoins. D’où l’utilité des permanences mensuelles ». Il se déplacera donc à tour de rôle dans chacune des trois villes du canton : le Relecq-Kerhuon, Plougastel-Daoulas et Guipavas. Il compte sur la présence des habitants pour l’aider à améliorer son projet : « En tant qu’élu départemental, c’est mon rôle d’expliquer la politique. Mais nous avons aussi besoin d’être sur le terrain et d’être alimenté par des retours, afin de savoir comment nous améliorer et si ce que nous mettons en place fonctionne. Il ne faut surtout pas négliger l’intelligence collective ».
Pauline Bourdet