Faire face au décès d’un proche
La déclaration de décès doit être effectuée à la mairie du lieu de décès. Elle est obligatoire et doit être faite dans les 24 heures (les dimanches et jours fériés ne sont pas pris en compte). Avant d’effectuer la déclaration de décès, vous devez d’abord faire constater le décès par un médecin. Le médecin délivre un certificat médical de décès, sauf en cas de mort violente (accident, suicide…).
Qui déclare un décès ?
Toute personne majeure peut déclarer un décès. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire appel à une entreprise de pompes funèbres qui pourra se charger des démarches. Le déclarant devra être en mesure de fournir des renseignements exacts et complets sur l’état civil et la situation familiale et professionnelle du défunt.
Où s’adresser ?
À la mairie de Guipavas.
La déclaration en mairie est gratuite, immédiate et sans rendez-vous.
Pièces à fournir
- Certificat médical constatant le décès
- Justificatif d’identité du déclarant
- Livret de famille ou extrait d’acte de naissance ou pièce d’identité du défunt.
À la suite de cette déclaration, la mairie établit un acte de décès.
Renseignements utiles sur www.services publiques.fr
Les cimetières
-
Annuaire des équipements de la ville, Funéraire: Cimetière de Lavallot
Adresse : Boulevard Michel Briant 29490 Guipavas -
Annuaire des équipements de la ville, Funéraire: Cimetière du centre
Adresse : Rue Amiral Troude 29490 Guipavas
Carte des cimetières
Lorsque la carte est sélectionnée au clavier, vous pouvez utiliser les touches + et − du clavier pour effectuer un zoom avant ou arrière, ainsi que les touches haut, bas, droite et gauche du clavier pour déplacer la carte.

Annuaire des équipements de la ville, Funéraire : Cimetière de Lavallot
Horaires et règlement des cimetières
Les cimetières sont ouverts au public tous les jours :
- du 1er octobre au 31 mars : de 9h à 18h.
- du 1er avril au 30 septembre : de 9h à 19h.
Dans chaque cimetière, des portillons automatiques d’ouverture et de fermeture ont été installés.
Vous avez déménagé ou changé de coordonnées ? Merci de le signaler au service population pour assurer le bon suivi de votre concession.
L’entretien des concessions est par ailleurs de la responsabilité des familles. Cet entretien doit être réalisé en utilisant des produits respectant l’environnement.
Vigilance renforcée : des vols de fleurs et d’objets ont été commis dans les cimetières. La mairie rappelle que ceci constitue un délit susceptible d’une plainte à la gendarmerie. Ces lieux de mémoire nécessitent le respect de chacun.
Télécharger le règlement des cimetières de Guipavas
Tarifs
Télécharger les Tarifs 2025 des concessions de Guipavas
Reprise des concessions échues
-
AR_2025_375 – Reprise concessions funéraires échues
Reprise des concessions en état d’abandon
-
Délibération – Reprise des concessions funéraires en état d'abandon
-
Annexe délibération – Reprise des concessions funéraires en état d'abandon
-
Arrêté reprises des concessions funéraires en état d'abandon
Droit à l’hébergement opposable (Daho)
Vous avez fait une demande d’hébergement mais aucun hébergement adapté à votre situation ne vous a été proposé ? Des recours sont possibles. Nous vous indiquons la procédure à suivre.
Un droit à l’hébergement opposable est garanti par l’État si vous n’avez pas reçu de réponse adaptée à votre demande d’hébergement.
Après étude de votre situation, une solution d’hébergement vous est alors proposée dans des délais strictes.
Pour faire valoir votre droit à l’hébergement opposable (Daho), vous devez respecter les 2 conditions suivantes :
Avoir sollicité un accueil dans une structure d’hébergement, un logement de transition, un logement-foyer ou une résidence hôtelière à vocation sociale
N’avoir reçu aucune proposition d’hébergement adaptée à vos besoins
Vous devez également remplir une condition de régularité de séjour en France si vous faites une demande de logement de transition, logement-foyer ou résidence hôtelière à vocation sociale. Cette condition n’est pas exigée si vous demandez une place dans une structure d’hébergement.
1re étape : faire un recours amiable auprès de la commission départementale de médiation
Vous devez faire un recours amiaible auprès de la commission départementale de médiation par le biais d’un formulaire :
Ce formulaire doit être accompagné de pièces justificatives mentionnées sur la notice.
Le dossier complet (formulaire et pièces justificatives) doit être envoyé ou déposé au secrétariat de la commission de médiation dont les coordonnées figurent sur le site internet de chaque préfecture.
À la réception du dossier, la préfecture vous délivre un accusé de réception dont la date donne le point de départ du délai laissé à la commission de médiation pour se prononcer sur votre demande.
La commission de médiation se prononce sur le caractère prioritaire de votre demande et l’urgence qu’il y a à vous accueillir dans une structure d’hébergement. Elle indique également le délai pour exercer un recours contentieux devant le tribunal administratif compétent.
La commission de médiation doit rendre sa décision dans un délai d’au maximum 6 semaines à partir de la réception de votre demande.
Le préfet vous désigne auprès du service intégré d’accueil et d’orientation (SIAO) comme étant reconnu prioritaire. Ce service vous oriente vers un organisme disposant de places d’hébergement stables et correspondant à vos besoins.
Le préfet a un délai de 6 semaines maximum à partir de la décision de la commission de médiation pour vous proposer une solution d’hébergement dans une structure d’hébergement, un logement de transition, un logement-foyer ou une résidence hôtelière à vocation sociale correspondant à vos besoins.
Ce délai est de 3 mois si la commission de médiation a préconisé l’obtention d’un logement de transition ou un logement-foyer.
La structure désignée doit vous accueillir dans le délai fixé par le préfet.
Si vous n’avez pas obtenu d’hébergement dans le délai fixé par le préfet, ce dernier doit désigner un organisme pouvant répondre à vos besoins. Si l’organisme refuse, le préfet procède directement à l’attribution d’une place d’hébergement.
Si c’est vous qui refusez une place d’hébergement alors que celle-ci est adaptée à vos besoin, vous perdez votre droit à un hébergement opposable.
2e étape : faire un recours contentieux auprès du tribunal administratif
Si vous n’avez pas reçu de solution d’hébergement, vous pouvez faire un recours devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être fait dans un délai maximum de 4 mois à partir de la fin du délai laissé au préfet pour faire ses propositions d’hébergement (6 semaines ou 3 mois).
Votre recours doit être accompagné de la décision de la commission de médiation vous reconnaissant comme étant prioritaire et devant être hébergé en urgence.
Il n’est pas obligatoire de prendre un avocat. Vous pouvez également vous faire aider dans votre démarche par un travailleur social ou une association agréée dans votre département.
Le tribunal administratif a 2 mois à partir de votre recours pour se prononcer.
Il peut ordonner au préfet, éventuellement sous astreinte, de trouver un hébergement si vous avez été désigné comme étant prioritaire et devant être hébergé en urgence mais sans avoir reçu de réponse adaptée.
Vous pouvez obtenir des dommages et intérêts pour le préjudice subi.
Hébergement social
- Code de la construction et de l’habitation : article L300-1
Droit au logement opposable - Code de la construction et de l’habitation : article L441-2-3
Saisine de la commission de médiation - Code de la construction et de l’habitation : article L441-2-3-1
Saisine du tribunal administratif - Code de la construction et de l’habitation : article L441-2-3-3
Obligation d’hébergement - Code de justice administrative : articles R778-1 à R778-9
Procédure devant le tribunal administratif