Vous venez de perdre un proche. Cet événement impose d’engager certaines démarches, notamment l’organisation des obsèques et l’information de plusieurs organismes.

Faire face au décès d’un proche

La déclaration de décès doit être effectuée à la mairie du lieu de décès. Elle est obligatoire et doit être faite dans les 24 heures (les dimanches et jours fériés ne sont pas pris en compte). Avant d’effectuer la déclaration de décès, vous devez d’abord faire constater le décès par un médecin. Le médecin délivre un certificat médical de décès, sauf en cas de mort violente (accident, suicide…).

Qui déclare un décès ? 

Toute personne majeure peut déclarer un décès. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire appel à une entreprise de pompes funèbres qui pourra se charger des démarches. Le déclarant devra être en mesure de fournir des renseignements exacts et complets sur l’état civil et la situation familiale et professionnelle du défunt.

Où s’adresser ? 

À la mairie de Guipavas.

La déclaration en mairie est gratuite, immédiate et sans rendez-vous.

Pièces à fournir 

  • Certificat médical constatant le décès
  • Justificatif d’identité du déclarant
  • Livret de famille ou extrait d’acte de naissance ou pièce d’identité du défunt.

À la suite de cette déclaration, la mairie établit un acte de décès.

Renseignements utiles sur www.services publiques.fr 

Les cimetières

Plateforme Gescime

Si vous souhaitez localiser une sépulture, connaître les tarifs des concessions ainsi que le règlement, trouver un opérateur funéraire, consulter des devis-types, vous informer des actualités relatives au cimetière ou vérifier la date d’échéance de votre concession, cliquez sur le lien suivant :

Accès direct à la plateforme de gestion des affaires funéraires de la Ville de Guipavas :

https://cimetiere.gescime.com/guipavas-cimetiere-29490

Carte des cimetières

Lorsque la carte est sélectionnée au clavier, vous pouvez utiliser les touches + et − du clavier pour effectuer un zoom avant ou arrière, ainsi que les touches haut, bas, droite et gauche du clavier pour déplacer la carte.

Horaires et règlement des cimetières

Les cimetières sont ouverts au public tous les jours :

  • du 1er octobre au 31 mars : de 9h à 18h.
  • du 1er avril au 30 septembre : de 9h à 19h.

Dans chaque cimetière, des portillons automatiques d’ouverture et de fermeture ont été installés. 

Vous avez déménagé ou changé de coordonnées ? Merci de le signaler au service population pour assurer le bon suivi de votre concession. 

L’entretien des concessions est par ailleurs de la responsabilité des familles. Cet entretien doit être réalisé en utilisant des produits respectant l’environnement. 

Vigilance renforcée : des vols de fleurs et d’objets ont été commis dans les cimetières. La mairie rappelle que ceci constitue un délit susceptible d’une plainte à la gendarmerie. Ces lieux de mémoire nécessitent le respect de chacun.

Télécharger le règlement des cimetières de Guipavas

Tarifs

Télécharger les Tarifs 2025 des concessions de Guipavas

Reprise des concessions échues

  • AR_2025_375 – Reprise concessions funéraires échues

    Télécharger

Reprise des concessions en état d’abandon

  • Délibération – Reprise des concessions funéraires en état d'abandon

    Télécharger
  • Annexe délibération – Reprise des concessions funéraires en état d'abandon

    Télécharger
  • Arrêté reprises des concessions funéraires en état d'abandon

    Télécharger

Informations complémentaires (service-public.fr)

Conséquences de l’union libre (concubinage)

Vous êtes en union libre ? Le concubinage n’entraîne aucune obligation entre les 2 concubins, contrairement au mariage. Chacun de vous peut à tout moment rompre cette union. Le concubinage peut produire des effets sur certaines prestations sociales ou sur votre situation fiscale. Ces conséquences sont plus limitées que celles qui s’appliquent aux personnes mariées ou liées par un  Pacs . Nous vous indiquons les informations à connaître.

Vous êtes concubins si vous avez une vie commune stable et continue, que vous viviez en couple de sexe différent ou de même sexe.

Le concubinage ne crée pas d’obligation entre vous 2.

Vous ne devez, au regard de la loi, ni fidélité, ni secours, ni assistance à votre concubin, contrairement aux personnes mariées.

Vous ne pouvez pas porter le nom de votre concubin.

À savoir

En cas de violences conjugales, vous êtes protégé comme une personne mariée.

En tant que concubin, vous pouvez être désigné comme tuteur ou curateur, ou comme personne habilitée de votre conjoint, s’il subit une altération des ses facultés l’empêchant d’exprimer sa volonté.

Vous devez vous adresser au juge des tutelles du tribunal dont dépend le lieu de résidence de votre concubin.

Où s’adresser ?

 Tribunal judiciaire 

Logement loué

Les règles dépendent de votre situation :

Celui qui n’a pas signé le bail a un droit sur le logement uniquement en cas de décès ou d’abandon du domicile de celui qui a signé le bail, sous certaines conditions.

Il n’a pas à régler les loyers impayés (sauf s’il s’est porté caution).

Vous avez tous les 2 les mêmes droits.

Vous devez tous les 2 payer le loyer.

Pour mettre fin au bail, vous devez être d’accord et en informer le bailleur, ensemble ou séparément.

Si seul l’un de vous 2 veut quitter le logement, il doit donner son préavis (congé) au propriétaire. Le bail se poursuit avec l’autre.

Celui qui part reste tenu du loyer et des charges pendant un délai qui dépend de la situation (au maximum 6 mois à compter de la fin du préavis de départ).

Logement acheté

Les règles dépendent de votre situation :

Celui qui n’est pas propriétaire n’a aucun droit sur le logement.

À noter

Des règles particulières peuvent s’appliquer en cas de séparation si vous avez un enfant mineur commun.

Vous êtes tous les 2 considérés comme propriétaires indivis du logement par moitié.

L’acte d’achat peut prévoir une répartition différente.

Les biens acquis par chacun de vous sont personnels.

Vos patrimoines sont séparés.

Si vous faites un achat en commun, il s’agit d’un bien indivis.

Vous devez apporter la preuve qu’un bien vous appartient, si besoin (par exemple en cas de séparation conflictuelle).

Cette preuve peut être apportée par divers moyens, par exemple des relevés de compte, un crédit, une copie de chèque.

À noter

En cas de donation de votre concubin en votre faveur, vous n’avez droit à aucun abattement. Vous devez payer des droits fiscaux au taux de 60 % .

Vos dettes restent aussi personnelles.

Vous êtes tous les 2 engagés, uniquement en cas de dette solidaire, c’est-à-dire si vous vous êtes tous les 2 engagés de façon expresse.

Les conséquences de l’union libre dépendent de l’impôt concerné.

Impôt sur le revenu

Chacun de vous 2 doit remplir séparément une déclaration pour les revenus qu’il a perçus durant l’année d’imposition.

À noter

Quand la charge d’un enfant commun est partagée de façon équivalente entre vous 2, chacun peut bénéficier de la moitié du quotient familial.

Chacun de vous 2 paie l’impôt dû sur ses revenus personnels.

Vous n’êtes pas solidaire du paiement de l’impôt dû par votre concubin.

À noter

En cas de séparation, vous êtes exonéré si vous réalisez une plus-value sur la vente de votre résidence principale. Il suffit que l’un des concubins ait occupé le logement jusqu’à sa mise en vente.

Impôt sur la fortune immobilière

Si vous êtes concubins notoires, vous êtes imposés en commun.

Tous vos biens immobiliers sont concernés, qu’ils soient personnels ou indivis.

Votre concubin est pris en compte dans certaines situations.

Vous pouvez bénéficier de droits dans les cas suivants :

À noter

Vous pouvez, sous conditions, bénéficier de l’allocation chômage si vous démissionnez pour suivre votre concubin qui change de lieu de résidence afin d’exercer un nouvel emploi.

Vous pouvez bénéficier de droits dans les cas suivants :

Vous ne pouvez pas demander une mise en disponibilité pour rejoindre votre concubin.

À noter

Vous pouvez, sous conditions, bénéficier de l’allocation chômage si vous démissionnez pour suivre votre concubin qui change de lieu de résidence afin d’exercer un nouvel emploi.

La situation varie selon que l’enfant est celui de votre couple ou seulement celui de l’un des concubins.

Enfant commun

Si vous n’êtes pas mariés, le père doit reconnaître l’enfant.

La reconnaissance établit la filiation entre l’enfant et son père.

En tant que père, elle vous permet d’obtenir l’autorité parentale sur votre enfant.

Toutefois, si vous reconnaissez votre enfant après l’âge d’un an, des démarches supplémentaires sont nécessaires.

Chacun de vous 2 peut disposer d’un livret de famille, si vos 2 noms figurent dans l’acte de naissance.

Enfant non commun

Vous n’avez aucun droit ni obligation à l’égard de l’enfant de votre concubin.

Vous n’avez pas d’autorité parentale sur l’enfant de votre conjoint.

Cette autorité est exercée par son ou ses parents.

Le ou les parents de l’enfant peuvent demander une délégation-partage de l’autorité parentale en votre faveur.

À noter

L’accord d’un seul parent pour la délégation suffit uniquement si celui-ci exerce seul l’autorité parentale sur l’enfant.

Le ou les parents de l’enfant doivent saisir le  Jaf  du tribunal judiciaire dont dépend le domicile de l’enfant.

Le recours à un avocat n’est pas obligatoire.

Où s’adresser ?

 Tribunal judiciaire 

La délégation d’autorité parentale vous donne des droits pour participer au quotidien de l’enfant (visite chez le médecin, inscription à l’école, etc.) et aux décisions importantes qui le concernent (orientation scolaire, etc.), selon la décision du juge.

À noter

L’adoption de l’enfant de votre concubin est autorisée sous certaines conditions.

Chacun de vous 2 (travaillant ou résidant en France) a droit à la Sécurité sociale à titre personnel.

À noter

Si vous avez un enfant mineur, vous pouvez demander qu’il soit rattaché à vos 2 cartes Vitale.

Le droit aux allocations familiales est lié à la présence d’un ou plusieurs enfants. Il n’est pas lié à votre situation matrimoniale.

Si vous avez la charge d’au moins un enfant, vous pouvez prétendre aux prestations.

Toutefois, vous n’avez pas droit aux prestations réservées aux parents isolés (allocation de soutien familial (ASF) par exemple) si vous vivez en concubinage.

À savoir

Pour les prestations accordées sous condition de ressources, vos revenus à tous les 2 sont pris en compte.

Les allocations suivantes sont versées sous conditions de ressources :

Si vous vivez en concubinage, l’attribution de ces aides tient compte de vos revenus à tous les 2.

À noter

Depuis le 1er octobre 2023, les ressources de votre concubin ne sont plus prises en compte dans le calcul de votre  AAH  (il est déconjugalisé). Toutefois, si vous touchiez l’AAH avant cette date, la prise en compte des ressources de votre concubin est maintenue uniquement si elle est plus avantageuse pour vous.

Vous n’avez aucun droit sur l’héritage de votre concubin en cas de décès.

Pour que vous ayez des droits, il faut que votre concubin rédige un testament en votre faveur.

Pour le calcul des droits de succession, vous êtes considérés comme n’ayant aucun lien entre vous.

Vous devrez donc payer des droits au taux de 60 % , après un abattement de 1 594 € .

En tant que concubin survivant, vous n’avez pas droit à une pension de réversion.

Si vous touchez une pension de réversion (pour un précédent mariage), vous pouvez, dans certains cas, perdre votre droit si vous vivez en concubinage. C’est le cas par exemple si vous êtes veuve ou veuf de fonctionnaire ou de militaire.

Quand le concubinage cesse, vous pouvez demander à retrouver votre droit à pension de réversion.

À noter

Si vous touchez une pension de réversion en tant que veuve ou veuf d’un salarié, vous ne perdez pas vos droits en cas de concubinage.

Union libre