Enora Moal
Écharpes et couronnes
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Un bon présage peut-être ? « Je suis née le 9 décembre 2001, la nuit de l’élection de Sylvie Tellier », révèle la pétillante Enora Moal qui fêtera ses 21 ans en pleine préparation Miss France, pour représenter la Bretagne… et Guipavas ! La jeune femme y habite depuis qu’elle est née : dès son plus jeune âge, elle y fait de la danse (à Jazz Pulsion), et, sur la rade, c’est kayak ou paddle. C’est la commune où sont établis ses parents et grands-parents des deux côtés, les yeux tous rivés sur le 17 décembre, jour du grand prime télévisuel. « C’est un challenge personnel incroyable, se dire qu’on va passer devant plusieurs millions de téléspectateurs. J’ai beaucoup de mal à me dire que je vais être cette fois dans la télé ! », confie Enora Moal. « Miss France, c’est bien sûr un rêve de petite fille, ces grandes robes de princesses… Mais en grandissant, on se rend compte que ce n’est pas que ça, c’est défendre des valeurs, des causes, c’est une chance d’être écoutée ! Pour moi ce sera par rapport au domaine médical. »
Premier défilé
L’aventure démarre en 2021, la jeune Guipavasienne poursuit ses études en imagerie médicale (aujourd’hui en 3e année). Sa sœur aînée a de grandes ambitions pour elle : « C’est elle qui a envoyé mon dossier pour Miss Bretagne, le dernier jour d’inscription ! », se souvient Enora Moal. « J’ai alors passé un casting, c’était la première fois que je marchais en talons de toute ma vie ! » Elle remportera de cette expérience la satisfaction d’avoir été dans les seize sélectionnées... Après une année Covid peu réjouissante, pourquoi ne pas retenter sa chance ? En passant cette fois par l’étape Miss Finistère, elle sera élue deuxième dauphine, précieux sésame pour accéder au concours régional. « J’y suis allée plus détendue que la première fois, en un an j’ai eu le temps de travailler mon discours et de m’entraîner à défiler. Et ça a fonctionné ! » Elle devient Miss Bretagne à Ploemeur le 23 septembre dernier.
Avant le grand show
Depuis, c’est la course ! Tournage du clip Miss France à Dinard, séance de dédicace, coup d’envoi au stade Francis-Le Blé, voyage en Guadeloupe, préparation intensive à Chateauroux... « Pour les interviews, j’essaie de vendre notre Bretagne. Je me rends compte que les Bretons sont très chauvins, et moi aussi ! » plaisante-t-elle. « J’aimerais bien ramener une place de dauphine, la Bretagne n’en a pas eu depuis longtemps… Mais je sais que mon retour à Guipavas sera bien fêté quoi qu’il arrive. » À moins qu’elle ne suive les traces d’une certaine Laury Thilleman, venue comme elle du Pays de Brest, un autre bon présage peut-être !
Fabienne Ollivier
Rencontre publiée dans Guipavas le mensuel n°68 - novembre 2022