Jean-Michel Lastennet
S'occuper du bout du monde et d'ici
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Créée depuis 2013 sur la commune, Les amis du CCFD - Terre solidaire, antenne locale de l'association nationale, est présidée par Jean-Michel Lastennet qui a accepté de se prêter au jeu de cette rencontre.
Pédagogue
L'ancien professeur de lettres n’a rien perdu de sa fibre pédagogique. C'est donc très simplement qu'il détaille l'origine et le but de l'association de développement Les amis du CCFD - Terre solidaire. Le tout, ponctué de quelques anecdotes, histoire de capter son interlocuteur et d'illustrer son propos. On devine aisément que ce ressort qui consiste à allier le ludique au sérieux, est aussi la marque de fabrique des adhérents de l'association lorsqu'ils interviennent auprès des CM1 et CM2 de Prévert et Pergaud durant le temps d'activités périscolaires (TAP) sur le thème de « devenir de jeunes citoyens du monde, responsables et solidaires, en jouant et discutant ».
Militant
Mais revenons à l'association proprement dite. Elle s'est fixé trois objectifs : soutenir des partenaires à travers le monde afin qu'ils deviennent acteurs de leur propre développement ; sensibiliser le public ici, à ces questions ; et agir par le biais de pétitions pour infléchir le choix des décideurs économiques et politiques. Jean-Michel tient à mettre en avant le combat mené actuellement par le CCFD - Terre solidaire en faveur d'une loi pour la responsabilité sociale et environnementale des multinationales. L'antenne guipavasienne et sa petite quinzaine de bénévoles très actifs, ont d'ailleurs proposé une conférence autour de cette question, en présence de la députée Chantal Guittet, en avril dernier à l'Awena.
Fidélité et conviction
L'une des autres actions dans laquelle Les amis du CCFD - Terre solidaire sont particulièrement impliqués est la journée mondiale du refus de la misère. Historiquement, l'engagement de Jean-Michel pour cette manifestation est antérieur à la constitution de l'association. Par fidélité et conviction il continue de s'investir aux côtés du CCAS et des autres partenaires, évidemment conscient qu'il faut « s'occuper du bout du monde mais (qu') ici aussi, il reste bien des choses à faire ». L'actualité, hélas, ne vient pas le contredire...