Julien Riotteau

Fou de futnet

En intégrant les Gars du Reun (GDR) football en 2020, Julien Riotteau ne devient pas seulement salarié du club de Guipavas. Venu de Normandie, il y crée dès son arrivée une nouvelle activité avec la pratique dont il est un véritable adepte : le futnet !

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« J’ai baigné dans le football depuis tout petit », se souvient Julien Riotteau aujourd’hui âgé de 25 ans. « Avec mon équipe de foot à évreux, on a fait un jour une séance d’initiation de futnet et depuis ce jour-là, j’ai vraiment accroché à cette pratique. À partir de 14 ans, le football devenait de plus en plus intensif physiquement que ce soit au niveau de la vitesse, ou du gabarit, et c’est quelque chose où moi je n’excellais pas forcément. Ma force c’était la vision de jeu sur le terrain. Le futnet était un sport fait pour moi ! » En 2015, il décide donc sérieusement de s’y mettre ! Et pas qu’un peu : il devient champion de France de simple junior en 2018 et tout récemment champion de France le 16 avril 2022 aux Sables-d’Olonne !

C'est officiel !

Mais en quoi consiste exactement cette discipline communément appelée « tennis ballon » qui est apparue au début des années 1900 en Europe de l’Est ? « C’est un mélange de plusieurs sports », explique le jeune homme. « Ça se joue avec un filet de tennis dans un gymnase, avec les règles du volley, et avec les mêmes parties du corps qu’au football. Il y a des championnats où on peut jouer à deux contre deux, ou un contre un, mais la catégorie-phare c’est trois contre trois ! » Encore peu répandu avec seulement 500 licenciés sur le plan national (en comparaison, c’est le même nombre de licenciés que pour le seul club des Gars du Reun), le futnet tend à se faire connaître, notamment depuis son officialisation en mars dernier par le ministère des sports sous l’égide de la fédération française de football (FFF). 

On recrute ! 

À Guipavas, ils sont une dizaine de mordus. « J’inclus mon père et mon frère, et l’année prochaine ma mère ! Car c’est souvent ça au futnet, ça se joue en famille et entre copains. Lors des compétitions comme des entraînements, on passe du bon temps ensemble ! », poursuit Julien Riotteau qui cherche à faire la promotion de ce sport mixte et intergénérationnel. « Tout le monde peut y arriver ! Même si on n’a jamais touché à un ballon ! Il ne faut vraiment pas se mettre en tête que ce sport n’est que pour les techniciens du foot, des gens qui sauraient faire 300 jongles de chaque pied… Ce n’est pas du tout le cas. Et ce n’est pas compèt’ ! » Le grand public a pu découvrir cette discipline durant le forum des associations qui s’est déroulé le 3 septembre dernier à l’Alizé. Dernière chose : il n’y a pas d’âge pour se lancer, à bon entendeur ! 


Fabienne Ollivier

Rencontre publiée dans Guipavas le mensuel n°66 - septembre 2022