Le padel, le nouveau sport en vogue

Depuis 13 ans, Tanneguy Velly, moniteur diplômé d’état, assure également le rôle de directeur sportif du club qui fêtera ses 50 ans en 2021. « Au fil des ans, j’ai vu le club grossir et se structurer », se souvient ce passionné qui tape dans la balle depuis ses cinq ans. Aujourd’hui presque quarantenaire, Tanneguy attend avec impatience ce nouveau complexe qui va changer la vie des pratiquants guipavasiens : « nos anciennes structures, six courts dans deux salles omnisports, ne nous permettaient pas de nous développer : il fallait installer le matériel à chaque fois, c’était un peu contraignant... Pourtant, notre école est très performante, puisque depuis 6 ans nous avons le label or, qui récompense les dix meilleures écoles bretonnes. »

Un mix entre tennis et squash

Si l’école de tennis GDR donne actuellement 60 h de cours hebdomadaires à 160 jeunes et à une centaine d’adultes, le nouveau complexe du Moulin neuf devrait permettre d’atteindre les 450 adhérents à l’été 2021. « On en aura désormais la capacité, grâce à une infrastructure innovante et attractive » : (cf. page 4) neuf terrains spécifiques, un court extérieur en accès libre et deux terrains couverts de padel, les deux premiers de Bretagne associés à un club. « On va pouvoir développer l’offre de loisirs », s’enthousiasme le directeur sportif, également moniteur de cette nouvelle discipline venue d’Amérique latine. « C’est un mix entre le squash et le tennis qui se joue à deux contre deux, dans un terrain en cage vitré. C’est ludique, convivial et accessible, pas besoin d’avoir beaucoup de technique. Et bonus, on gagne énormément de temps en ramassage de balles ! »

Des formules découverte dès la rentrée

Intégré en 2014 à la fédération française, le padel compte seulement 10 000 pratiquants dans l’hexagone, contre quatre millions en Espagne, où il détrône le tennis.  
Afin de faire connaître cette pratique, le club des Gars du Reun proposera dès la rentrée des formules « découverte », sur un ou deux mois, à ses adhérents. « Pour donner des cours à proprement parler, je devrai retourner me former en Espagne. On organisera rapidement des tournois mensuels ou bimensuels, afin de faire découvrir la discipline. » Quant aux compétitions de haut niveau, il faudra encore attendre un peu que le nombre de pratiquants augmente en France…

Pauline Bourdet

Rencontre publiée dans Guipavas le mensuel n°49 - septembre 2020